CAN-2017 : la RD Congo s’attaque à une Côte d’Ivoire « moins glamour », mais « redoutable »

Ce vendredi à Oyem, dans le groupe C de la CAN-2017, le Maroc joue sa survie, la Côte d’Ivoire doit marquer son premier but, le Togo veut surprendre et la RDC pense déjà aux quarts. 

Côte d’Ivoire – RD Congo, ce sera le match au sommet ce vendredi à 17h à Oyem. Les Léopards congolais ont réussi leur entrée dans cette CAN-2017 en battant le Maroc d’un petit but, tandis que lesÉléphants de Côte d’Ivoire ne parvenaient pas à faire mieux que 0-0 face au Togo.

La Côte d’Ivoire, un champion d’Afrique mal parti

La RDC en confiance va chercher la gagne. En battant les Éléphants, elle prendrait sa revanche sur la demi-finale de la CAN-2015 et se qualifierait directement pour le prochain tour. Les Léopards vont cependant devoir remodeler leur défense avec les absences de N’Sakala, Zakuani (blessés) et Lomalisa Mutambala (suspendu). Leur coach charismatique, Florent Ibenge, estime que la Côte d’Ivoire actuelle est « moins glamour (celle de 2015, NDLR) mais elle reste redoutable ».

Lors du match précédent, les Ivoiriens avaient manqué de punch et n’étaient pas parvenu à faire plier une sélection du Togo appliquée et sérieuse. Leur selectionneur, Michel Dussuyer, leur réclame désormais « un état d’esprit plus conquérant ».

Togo – Maroc : une affaire d’élève et de maître

Dans l’autre match de la journée, à 20 h, le Maroc affronte le Togo, qui s’appuiera sur son capitaine Adebayor, sans club depuis 6 mois, et qui veut réussir sa CAN à tout prix. Pour les Lions de l’Atlas, la victoire est obligatoire après leur défaite initiale contre la RDC s’ils veulent rester en vie pour atteindre les quarts de finale. Les hommes d’Hervé Renard n’ont pas droit à l’erreur tandis que les Togolais de Claude Le Roy n’ont rien à perdre et tout à gagner dans cette confrontation.

Ce match oppose donc deux coach qui se connaissent intimement : Hervé Renard, 48 ans, vainqueur de deux CAN avec deux sélections différentes (Zambie en 2012, Côte d’Ivoire en 2015) face à Claude Le Roy, 68 ans, vainqueur du trophée continental avec le Cameroun en 1988. « Hervé a été six ans mon adjoint (au Ghana). Un jour, je lui ai dit qu’il était temps qu’il s’envole. Il était prêt. J’ai appelé le président de la fédération de Zambie qui l’a engagé comme entraîneur. On connaît la suite. Je pense que je ne m’étais pas trompé », a raconté Le Roy au début de la compétition. « La vie est faite pour que les élèves dépassent les maîtres » avait-il ajouté.

Source: France 24

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